Série : Tsubasa Reservoir Chronicle (NON ! Ce n’est pas DRAGON BALL !)

Fanficteuse : Calliope, muse vampire de l’élodémence ! (Call-chan pour les intimes, certains m’appellent aussi Call-sama, lol)

Genre : Genral/Romance

Couple : Light Fai/OC

Disclaimer: Fai et tous les personnages de cette histoire ne m’appartiennent pas. Ils sont à CLAMP. Dommage, j’aurais bien voulu avoir Fai. Snif. OUIIIIIIN !

Oui, même Oruha et sa chanson… Elle vient de Clover, de CLAMP

OUI ! Même Hanranya ne m’appartient pas, sniff ! Elle appartient à RG Veda de CLAMP.



Je veux être heureux

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-Hyuuuu ! Mais c’est joli tout plein ici !

Fai leva les yeux vers l’immense arbre blanc qui se dressait devant lui, son écorce immaculée luisant sous la clarté de la lune et celles des étoiles. Il était dressé au milieu d’un champ de lumineuses également. Autour de ses branches, de ses feuilles voletaient des lucioles. C’était d’ailleurs pour cela que les habitants de ce monde l’appelaient « Hotaru no ki », l’arbre aux Lucioles. Ou encore « Hoshi no Ousama », le roi des Etoiles.

Curieux, Fai avait voulu le voir de plus près et le spectacle en valait la peine.

Le jeune homme s’allongea contre le tronc de l’arbre et contempla le firmament étoilé qui se dressait au-dessus de lui. Par moment, quelques lucioles se posaient sur sa joue. Il n’essaya pas de les chasser.

Elles ressemblaient à des étoiles luminescentes, qui s’étaient détachés de la nuit noire pour venir voler en toute liberté dans cet endroit magnifique.

Soudain, une voix le tira de sa rêvrie.

Un voix de jeune femme. A la fois étonnée et incertaine :

-F… Fai ?

Le jeune homme regarda à côté de lui. Debout, adossée contre l’arbre, le visage recouvert d’un voile, se trouvait…

-Hanranya ?

La Médium des Dimensions sursauta. Ainsi, son impression s’était révélé exacte. Le magicien se tenait bien à côté d’elle en ce moment.

-Mais… que fais-tu ici ? demanda Fai en se redressant, stupéfait.

La liseuse d’étoiles parut réfléchir. Puis, elle demanda d’une voix lente :

-Est-ce que par hasard, tu es à côté d’un arbre à l’écorce étoilée ? Avec des lucioles ?

-Oui.

-Oh, je « vois ».

Elle poussa un soupir et expliqua :

-Tu te trouves dans un endroit très puissant en magie. Il est l’un des rares à être baignée dans un intense énergie positive. Comme celui où je suis en ce moment. Et parfois, ces endroits se connectent entre eux.

-Si je comprends bien… tu as été transportée dans ce monde ?

-Non. Regarde. Tends ta main.

Fai s’exécuta, tandis que l’aveugle faisait pareil. Mais au lieu de se toucher, la main de Fai passa au travers de celle d’Hanranya.

-Tu peux me voir, m’entendre me parler, mais je ne suis pas physiquement présente dans ce monde. Et c’est pareil pour moi de l’autre côté. En ce moment, je suis à côté de la cascade. Toi, tu es au pied de l’arbre aux lucioles.

-Aaaaah, d’accord, fit Fai. Il y a vraiment des choses incroyables !

Hanranya hocha la tête.

-Je… suis content de te voir, Ran-chan.

-Je… Moi aussi.

C’était faux. Et Fai le savait. En réalité, cela lui faisait mal de le revoir.

C’était même terriblement douloureux, aussi bien pour lui que pour elle.

Il était le magicien de Seresu, celui qui avait fuit son roi, son monde. Celui qui était condamné à fuir de monde en monde. Il ne pouvait pas trop s’attacher aux autres.

Au fond de lui, il savait très bien que pour l’instant, il voyageait avec Syaoran et les autres. Mais un jour… oh, oui, un jour, Syaoran récupérera toutes les plumes de Sakura. Kurogané retournera dans son monde.

Et Fai se retrouvera de nouveau seul… De nouveau… seul…

Elle, elle était la Médium des Dimensions. Elle n’avait pas le droit d’intervenir sur l’avenir des autres. Elle avait un devoir à respecter. Elle ne pouvait pas non plus aimer quelqu’un. C’était interdit.

C’est pour cette raison qu’elle sera toujours seule, même avec ses Gardiens ou le grand Mage Clef. Elle est condamnée à être seule. Toujours.

Tout cela, les deux le savaient. Pas besoin de mots. Fai pouvait le lire sur le visage taciturne de la liseuse d’étoiles et celle-ci pouvait sentir le cœur lourd du magicien.

Soudain, Fai se mit à chantonner, peut-être pour libérer tout ce poids dans son cœur :

-Je veux être heureuse, je cherche le bonheur. Avec toi, je veux être heureuse

Je veux être ton bonheur

Cette chanson, que chantait Oruha à Outô. Quand il l’avait entendu, il avait vraiment eu l’impression qu’elle lui était destinée.

« Mais vois-tu, moi, j’ai attendu longtemps… que quelqu’un m’emmène au loin ».

- Alors, emmène-moi Emmène-moi loin d'ici

Vers un ailleurs certain, loin d'ici. Avec toi, emmène-moi

Hanranya resta silencieuse tout en l’écoutant chantonner. Puis brusquement, alors que Fai allait entamer le deuxième couplet, elle se mit également à fredonner, d’une voix triste, claire, étonnamment émouvante et mélodieuse :

-Une magie éphémèreUn baiser éternel

Un rêve que rien n'altèreUn bonheur perpétuel

Fai se redressa, décollant son dos de l’arbre aux lucioles, surpris. Hanranya avait toujours le visage levé vers les étoiles alors qu’elle continuait à chanter :

-Emmène-moi avec toi. Je veux être heureuse

Des oiseaux entonnèrent. Une chanson d'une langue singulière

Fai sourit, puis continua :

-Et malgré leurs ailes Ils n'atteignaient pas le ciel

Des lieux où l'on ne peut aller serein

Autour d’eux, les lucioles les éclairaient, certaines passant par moment à travers le corps translucide d’Hanranya.

-Comment connais-tu cette chanson ? demanda Fai, curieux.

-Une de mes Gardiennes, du nom de Suu… aime beaucoup cette mélodie.

Il y eut de nouveau un silence. Le magicien de Seresu poussa un soupir et son regard se perdit au loin. Il ferma les yeux, le refrain trottant toujours dans sa tête.

Alors emmène-moi

Vers un ailleurs certain

-Fai…

Le magicien leva les yeux vers Hanranya. Celle-ci s’était tournée vers lui à présent.

-Je ne peux pas être celle qui t’emmènera au loin…

-Je sais, fit Fai avec un sourire. « Et je ne t’en veux pas, tu sais. »

-Cependant…

Il y eut une légère brise, faisant ainsi flotter les cheveux blonds du magicien et ceux bleu ciel de la liseuse d’étoiles.

-Je veux bien être celle qui t’attendra… pour que tu ne sois jamais seul.

Fai prit un air surpris. Il murmura, l’air de ne pas vouloir y croire :

-Tu m’attendrais ?

-Oui.

Un silence. Puis…

-Pourquoi ?

Hanranya resta silencieuse. Elle paraissait réfléchir, en proie en un conflit intérieur. Puis, elle s’avança de quelques pas. Fai ne put s’empêcher de la trouver incroyablement belle, parmi les fleurs blanches et les lucioles, sous la pâle clarté de la lune.

La jeune femme se tourna ensuite vers lui et répondit alors, avec un sourire, le plus doux et le plus sincère que Fai ne lui avait jamais connu, quoique teinté de tristesse :

-Parce que pour moi, tu es…

Plumes humectées, Doigts entrelacés

Corps emmêlés, Esprits fusionnés

Emmène-moi… Je veux être heureuse

-Pyuuuu ! Fai est revenu !

-Hoi, teme ! T’étais passé où ? grogna Kurogané en voyant Fai revenir vers eux.

Le magicien lui adressa un sourire et ne répondit rien. A la place, il se mit à préparer le repas pour ce soir, en chantonnant la chanson d’Oruha.

-Je veux être heureuse… Je cherche le bonheur…

Cette réaction inattendue fit sourciller le ninja. Quoi ? Pas de « Maaaaaah ? Kuro-tan a peur quand je ne suis pas là ? » ou même un « Hyuuuu ! On a plus le droit de se promener, Kuro-myuu ? ». A la place, il faisait la cuisine et fredonnait la mélodie que l’autre femme chantait à Outô.

Bah, au moins, il aurait la paix. Le ninja quitta la salle de cuisine pour aller voir où était passé les deux jeunes.

Mokona sauta sur le buffet. Il avait un grand sourire, presque malicieux :

-Mokona sait pourquoi Fai est content !

Le magicien s’arrêta de chantonner pour se tourner vers la boule de poils.

-Non ? C’est vrai, Mokona ?

-Hé hé hé ! C’est une des 108 techniques de Mokona ! Lorsque les gens sont très très heureux, je sais pourquoi !

Décidément, le blond adorait cette incroyable petite chose blanche. Il se pencha vers mokona et posa un doigt sur ses lèvres.

-Chut. Ce sera notre petit secret rien qu’entre nous deux, d’accord Mokona ?

-D’accord ! jubila celui-ci en sautillant partout. Un secret rien qu’entre Fai, Mokona et Hanranya !

A ce moment-là, Kurogané, Syaoran et Sakura entrèrent dans la pièce.

-Mmmm ! Ca sent bon, Fai-san ! s’exclama la jeune fille.

-C’est une nouvelle recette de ce monde. J’espère que ce sera bon.

-Ce que vous préparez est toujours bon, Fai-san, assura Syaoran.

Le magicien le remercia d’un sourire, puis tourna la soupe avec un cuillère en bois en continuant à chantonner.

-Alors emmène-moi loin… Emmène-moi loin d’ici…

-Dis donc, l’ahuri, pourquoi t’arrête pas de fredonner ça ?

Cette fois, Fai répondit avec un air rêveur :

-Parce qu’il y a une très jolie personne qui doit être en train de la fredonner aussi en ce moment.

-Hééééé ? fit Kurogané avec son air du gars qui n’avait rien compris (nda : J’ADORE quand il prend cet air là !)

Le magicien se tourna vers lui, lui adressa son plus beau sourire niais et le taquina :

-Hyuuuuuu ! Kuro-pon est tellement a-do-rable quand il est déconcerté !

-TU VAS VOIR SI JE SUIS ADORABLE, ESPECE D’ATTARDE MENTAL !

Le ninja s’empara d’oignons, tomates et autres projectiles alimentaires pour bombarder le magicien avec. Celui-ci s’enfuit, poursuivit par son agresseur, en riant et en criant « Kyaaaaah ! L’adorable Kuro-toutou gâche la nourriture » devant une Sakura et un Syaoran hébétés et un Mokona qui jubilait.


-Parce que pour moi, tu es…

La personne que je voudrais voir heureuse, dans le futur…

Fai D.Flowright…


Plus que ton passé accompli, c'est ton présent dont j'ai envie

Glane le fil d'un futur indistinct

Avec toi, emmène-moi, je veux être heureuse

Emmène-moi…


Kyah ! J’ai fini !

Ca m’a pris tout mon dimanche pour écrire cette fic (Call qui écrit au lieu de faire ses devoirs, paaaaaaaas bien lol). Mais bon, ça en valait la peine.

Ce one-shot est spécialement pour Mahiro, Kyochan et Nee-san qui attendaient le retour de Fai/hanranya avec impatience.

Alors, REVIEWS PLEAAAAAAAASE !