Série
: Tsubasa Reservoir Chronicle (nan, sans rire, je croyais que c’était Pokémon, lol)

Fanficteuse : Calliope, muse vampire de l’élodémence ! (Call-chan pour les intimes, certains m’appellent aussi Call-sama, lol)

Genre : Hum. General, surtout ANGST. Pas mal d'émotions aussi.

Couple : Pas vraiment, liens d’amitiés, ou plutôt amour petite sœur/grand frère pour Fai et Sakura.

Disclaimer: Fai et tous les personnages de cette histoire ne m’appartiennent pas. Ils sont à CLAMP. Dommage, j’aurais bien voulu avoir Fai. Snif. OUIIIIIIN !

Original Character : Aucun. Note, j’imagine moi-même le caractère cruel et froid d’Ashura. Peut-être qu’en réalité, il n’est pas aussi méchant que ça lol.


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Tears behind smile

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Fai ouvrit lentement les yeux et se retint pour ne pas pousser un cri de douleur. Son corps entier lui faisait mal, il sentait le sang de sa blessure à la tête couler le long de sa nuque.

Le magicien tenta de se relever, mais ne réussit au mieux qu’à se redresser sur ses coudes, et ce geste lui demanda un effort considérable. Il regarda autour de lui et constata qu’il se trouvait dans une prison, dont les parois bleutées et transparentes donnaient tout lieu de penser qu’elle avait été créée à partir de magie. Et pas n’importe laquelle…

Fai tressaillit en entendant des pas derrière lui et en sentant la présence d’une personne qui s’était arrêté devant la prison. Une personne qu’il ne connaissait que trop bien…

Malgré la terreur grandissante qui l’envahissait, le magicien se força à esquisser un sourire et se tourna vers son visiteur, en lançant d’un ton faussement joyeux :

.-Ashura-ô. Cela faisait longtemps, dites-moi ! Vous avez bien dormi depuis notre dernière rencontre ?

Celui-ci se mit également à sourire. Mais, contrairement à celui de Fai, c’était un sourire froid et sans chaleur.

.-Très bien. Merci de t’en inquiéter. Et toi-même ?

.-Bien, même si j’aurais préféré un matelas bien chaud et des couvertures.

Le jeu de la politesse et de l’humour. Un jeu qui pouvait parfois être dangereux…

.-Assez plaisanté. Tu pensais vraiment qu’après mon réveil, je ne chercherais pas à te retrouver, Fai ?

Son sourire disparut alors et ses yeux dévisagèrent le magicien, qui ressentit un frisson parcourir le long de son échine. Cependant, son masque de gaieté ne tomba pas et il attendit patiemment que la suite des événements, le sourire aux lèvres.

Soudain, Ashura eut un léger sursaut et son regard se tourna vers un miroir, fixant quelque chose ou quelqu’un que Fai ne pouvait pas voir. Le même sourire, froid, et voire cruel cette fois, se dessina sur ses lèvres.

.-Oh… De la visite… Je m’y attendais.

En attendant cela, Fai eut brusquement un mauvais pressentiment, qui s’accentua lorsque son roi se tourna de nouveau vers lui et dit :

.-Il semble que tes amis soient venus à ton secours. Ils ont traversé ma protection magique et viennent juste de combattre mes gardes…

Cette fois, le sourire du magicien s’évanouit.

.-Humm…, fit Ashura d’un air pensif. Ils sont prêts à risquer leur vie pour te sauver. Une telle preuve d’amitié est rare de nos jours.

Il sourit à Fai et ajouta dans un soupir :

.-Malheureusement, je ne peux pas les laisser te libérer. Ca ne me plaît pas, mais je vais devoir les tuer.

.-NON !

La mascarade était terminée. Cette fois, pour la première fois depuis longtemps, Fai laissa court à ses véritables émotions. Son faux sourire, son ton chaleureux s’étaient envolés. Son visage joyeux avait laissé place à une expression alarmée. Le magicien se mit à genoux devant la paroi et posa ses mains contre elle.

.-Non ! Ils n’ont rien à voir avec tout ça ! Laissez-les !

Ashura lui esquissa un sourire amusé comme réponse. Puis il disparut.

Quelques secondes après, la porte de la pièce s’ouvrit soudainement sous le coup de pied voltige de Syaoran. Kurogane, Mokona et Sakura apparurent à côté de lui.

Ils virent leur compagnon gisant dans la prison, blessé, meurtri, si différent du Fai qu’ils connaissaient. Syaoran fut le premier à réagir :

.-Monsieur Fai ! s’exclama-t-il en voulant se précipiter vers lui.

Le magicien releva la tête en entendant sa voix. Ses yeux s’agrandirent, il se redressa brusquement et cria :

.-SY… SYAORAN, A… ALLEZ VOUS-EN !

Mais il était trop tard. Avant qu’ils ne purent se rendre compte de ce qui se passait, une gigantesque vague d’énergie les frappa de plein fouet, libérant une immense clarté qui aveugla un moment le magicien blond. Quand il rouvrit les yeux, il vit avec horreur ses amis étendus sur le sol. Syaoran et Kurogane étaient les seuls à êtres encore conscients, Sakura et Mokona ne bougeaient plus. Le jeune garçon s’approcha en rampant de la princesse et cria son nom pour le réveiller, tandis que le ninja essayait en vain de se relever.

Ashura apparut à côté de la prison de Fai et regarda ses victimes, et plus spécialement Syaoran et Kurogane.

.-Vous n’avez pas perdu connaissance après une telle attaque ? Vous êtes résistants comme guerriers. Vous êtes courageux. Quel dommage qu’il faille que je vous tues !

.-Sakura ! fit de nouveau Syaoran en secouant la jeune fille. Sakura !

Mais elle n’ouvrit pas les yeux. Kurogane, en voyant cela, sentit son sang bouillir. De rage et de frustration, il sortit son sabre et utilisa ses dernières forces pour bondir sur Ashura en hurlant :

.-ESPECE DE BATARD !

Le ninja n’eut même pas le temps de frapper. La contre-attaque du roi de Célès fut aussi brève qu’efficace. Kurogane se retrouva bientôt projeté contre un pilier et retomba lourdement sur le sol, les corps inerte. Ashura eut un petit rire de moquerie. Puis il s’empara de son sceptre et le leva au-dessus de lui.

.-Non… S’il vous plaît… Ashura-ô…

Ashura baissa son sceptre et se retourna ; Syaoran releva la tête, Sakura dans ses bras. Tous les deux regardaient à présent Fai, avec la même expression légèrement étonnée sur leur visage. Car dans les yeux du magicien, qui s’était redressé sur un coude, des larmes étaient apparues. Il semblait maintenant faible, impuissant, comme brisé. Les dents serrées, il murmura :

.-Ne leur faites pas de mal… Faites de moi ce que vous voulez… Mais ne les tuez pas, s’il vous plaît. Je vous en supplie… Je… vous en supplie…

Le visage d’abord étonné d’Ashura laissa place à une impassibilité froide devant la détresse de son prisonnier. Il constata avec un sourire :

.-Oh… Tu tiens donc réellement à eux ?

.-S’il vous… plaît…, répéta Fai d’une voix secouée de sanglots.

.-Mais la seule personne qui sera responsable de leur mort, ce sera toi, mon cher Fai.

Sur ces derniers mots, le roi brandit de nouveau son sceptre. Une lumière aveuglante en jaillit. Tandis que l’attaque mortelle se dirigeait vers Syaoran et les autres, Fai frappa de ses poings la paroi de la prison, les larmes coulant sur ses joues.

« Syaoran, Sakura, Kurogane, Mokona… Non, pas ça… Tout est ma faute…».

.-NOOOOOOOOOOOOOOOOON !

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La magicien se réveilla en sursaut, le visage en sueurs. Une main se tenant la tête, sa respiration saccadée, il tenta de reprendre son souffle et ses esprits. Puis il vit Sakura qui se tenait à côté de lui, l’expression inquiète. Alors, presque instinctivement, il arbora son faux sourire et dit :

.-Ah ! Sakura !

.-J’ai cru que vous ne vous réveillerez jamais ! fit la jeune fille en soupirant de soulagement. Ca fait deux jours que vous êtes insconscient.

.-Huh ? J’ai… J’ai dormi si longtemps que ça ?

.-Oui. Monsieur Kurogane et Mokona aussi.

Lentement, les souvenirs refirent surface dans la mémoire de Fai. Le ninja, Mokona et lui étaient partis en éclaireurs au cœur de la jungle du monde dans lequel ils avaient atterri. Il se souvint qu’ils avaient approché d’étranges plantes qui dégageaient une odeur tout aussi particulière. Puis le néant.

.-Monsieur Shaolan, en voyant que vous ne reveniez pas, est parti à votre recherche, continua Sakura. Il vous a trouvés sans connaissance. Il a dit que c’était à cause des plantes et de leur odeur. Il a dit… heu… Ah oui, qu’elle avait des effets narcotiques et hallucinogènes. Monsieur Kurogane a déliré pendant plusieurs heures dans son sommeil.

Fai sentit une sueur froide couler dans son dos en se remémorant le cauchemar atroce qu’il venait de faire. Il essaya d’empêcher son corps de trembler, mais n’y réussit pas. Heureusement, Sakura ne le remarqua pas car, elle s’était retournée pour verser un verre d’eau avant de le tendre au magicien.

.-Merci beaucoup, Sakura, fit Fai, toujours avec son faux sourire.

Mais sa main tremblait si violemment qu’il lâcha le verre qui se brisa sur le sol. Il plongea rapidement sa main sous la couverture et fit avec un faux rire gêné :

.-Ha ha ha… Je suis vraiment maladroit !

Mais Sakura avaient remarqué les frissons qui secouaient le corps du magicien.

.-Monsieur Fai… Mais vous tremblez… Qu’avez-vous ?

.-Hein ? Heu… Non, non, tout va bien, voyons ! Ca doit être un autre effet du parfum de ces plantes, c’est tout.

Mais Sakura n’était pas dupe. Le ton joyeux et fanfaron du magicien sonnait faux. Et son sourire n’était pas naturel. La jeune fille prit alors la main de Fai, qui parut étonné.

.-Ce n’est pas vrai ! fit-elle. Je sais que ce n’est pas vrai et que quelque chose va mal !

.-Mais non, voyons !

.-Qu’est-ce qui vous fait si mal et que vous cachez derrière votre sourire, monsieur Fai ?

Le jeune homme blond frissonna de nouveau. Mais son sourire ne faillit pas et il répondit, en essayant d’adopter d’un ton enjoué :

.-Je ne vois pas de quoi tu parles, Sakura.

.-Menteur ! fit la princesse. Regardez-moi, monsieur Fai, regardez-moi dans les yeux. Et dites-moi qu’il n’y a rien.

Le magicien fit ce que la jeune fille lui demandait et commença :

.-Mais je t’assure que tout va…

Mais il ne put achever sa phrase. Ses yeux le trahissaient, il le savait. Et les yeux si francs et si inquiets de Sakura l’empêchaient de mentir de nouveau. Son sourire s’évanouit et il baissa la tête. L’horrible vision de Syaoran et les autres étendus par terre, sa terreur de les perdre, le sourire froid d’Ashura refirent surface et le magicien sentit de nouveau les larmes lui monter aux yeux. Mais il ne pouvait se résoudre à pleurer devant Sakura.

Soudain, il sentit deux bras l’entourer et l’attirer vers l’avant. Il se retrouva contre Sakura, sa tête posé sur son épaule. La jeune fille murmura :

.-Arrêtez de mentir, monsieur Fai. Je vous ai entendu, vous savez.

.-…

.-Je vous ai entendu parler pendant votre sommeil. Vous disiez « Ne leur faites pas de mal… Faites de moi ce que vous voulez… Mais ne les tuez pas, s’il vous plaît ». Vous parliez de nous, n’est-ce pas ?

Elle sentit le magicien tressaillir contre elle.

.-Monsieur Fai, vous avez toujours été là quand moi ou les autres, nous allions mal. Vous avez toujours été si gentil, toujours joyeux, toujours en train de nous apporté la joie de vivre.

Elle resserra son étreinte chaleureuse et poursuivit :

.-Mais vous savez, si vous avez mal, nous sommes là aussi. Moi, monsieur Syaoran et les autres. Vous n’êtes pas seul.

Les yeux de Fai s’agrandirent de stupeur. Puis ils se remplirent de larmes. Le magicien se mit à pleurer silencieusement. Il ne sanglotait, pas, il ne hoquetait pas, mais les larmes coulaient sur ses joues, sans s’arrêter, comme ses peines et ses souffrances qu’il avait enfermées en lui pendant tout ce temps se libéraient d’un coup.

Après quelques minutes, Fai sécha ses larmes et se dégagea de l’étreinte de la jeune fille.

.-Merci, Sakura…

La princesse lui accorda un délicieux sourire et répondit :

.-Je n’aime pas voir quelqu’un malheureux. Surtout quand il s’agit d’un ami ou d’une personne que j’aime beaucoup.

Elle poursuivit en élargissant son sourire :

.-Vous êtes comme un grand frère pour moi, monsieur Fai ! La prochaine fois que vous irez mal, n’essayez plus de le cacher et venez me voir, d’accord ?

Le magicien hocha la tête. Puis lentement, un sourire se dessina aussi sur ses lèvres. Sakura le regarda puis eut un petit rire.

.-Vous avez souri !

.-Huh ? fit Fai.

.-Vous venez de sourire ! Mais un vrai sourire cette fois ! Je suis contente !

Le visage de Fai prit pendant un instant un air perplexe devant la gaieté de la jeune fille. Puis un sourire, un vrai, comme celui que Sakura arborait à cet instant, illumina son visage.

Pour la première fois depuis longtemps, il se sentait réellement joyeux et souriant.


REVIEWS PLEAAAAAAAASE !

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Voilà. J’espère que vous avez aimé cette fic.

C’est ma première dans Tsubasa Reservoir Chronicle. J’ai toujours adoré le personnage de Fai et j’ai pensé à cette fic toute mignonne.

(Kurogane : MIGNONNE ! Et lorsque l’autre cinglé nous massacre, c’est MIGNON peut-être ?

Fai : Kuro-pii ! Du calme, ce n’était qu’un rêve !

Kurogane : ARRETE DE M’APPELER COMME CA !

Mokona : Kuro-pii ! Kuro-pii !

Call, Sakura et Syaoran : goutte d’eau.)

Je ne crois pas que j’écrirai une autre fic sur ce manga… Peut-être, peut-être pas. En tout cas, n’hésitez pas à lire mes autres fanfics ! Pour les fans de CLAMP et de Sakura, j’en ai écris une dans CCS, intitulée (« La vengeance du démon »)

(Kurogane : Encore une fic où cette chtarbée torture ses perso je paris !

Syaoran : JE CONFIRME !

Eriol : Moi aussi !

Call : Lol, les pauvres)